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Gazon contre prairie…

 

 Gazon ou prairie, Chacun de ces choix présente ses propres avantages et inconvénients

 

Sommaire de cette page informative : Gazon VS Prairie.

 

Le gazon.

La prairie.

Atouts environementaux des uns et des autres.

La gestion différenciée des espaces verts

 Attention à la zone de placement de vos prairies.

Conclusion, comment le gazon et la prairie sont-il devenus amis

 

 

Le gazon et la prairie sont deux types de couverture végétale qui présentent des différences significatives en termes de composition, d'entretien et d'usage.

 

 

  • Dans le monde de l'aménagement paysager et de la gestion des espaces verts, le débat entre le gazon traditionnel et les prairies naturelles est depuis longtemps source de discussion.

 

  • Chacun de ces choix présente ses propres avantages et inconvénients, suscitant des opinions divergentes parmi les experts et le grand public.

 

  • Alors que le gazon est souvent perçu comme symbole de propreté et d'ordre, les prairies naturelles incarnent la biodiversité et la durabilité environnementale. Cette opposition entre le gazon et la prairie soulève des questions importantes sur la manière dont nous concevons, utilisons et préservons nos espaces verts.

 

  • Dans cet article, nous explorerons les caractéristiques distinctes du gazon et des prairies, ainsi que les arguments en faveur de chaque approche.

 

  • Nous examinerons également comment une approche intégrée pourrait offrir des solutions équilibrées pour répondre aux besoins esthétiques, fonctionnels et écologiques de nos environnements verts.

 

 

 

 

  • Le gazon :

 

 Résistant au piétinement et esthétique. Le gazon nécessite un entretien régulier,

 

  • Généralement constitué de plusieurs espèces de graminées fines et denses, comme la fétuque ou le ray-grass. Il est souvent utilisé dans les jardins, les parcs et les espaces verts urbains pour créer une surface uniforme, résistante au piétinement et esthétique. Le gazon nécessite un entretien régulier, tel que la tonte fréquente, l'arrosage et parfois la fertilisation, pour maintenir son aspect verdoyant et homogène d’où leur réputation d’espaces stérils.

 

  • J’exclu bien-sûr de cet article les gazons synthétiques qui, eux feront l’objet d’un autre débat à venir.

 

  • Par définition, un gazon est une association d’espèces appartenant à la famille des graminées, sélectionnées pour leur capacité de tallage, formant des populations denses et étendues, et leur aptitude à supporter des tontes rases et fréquentes.

 

  • On les trouve partout : en bords de mer, aux sommets des montagnes, en régions équatoriales... Et même, en Antarctique. Si bien que les graminées, représentées majoritairement par les ray-grass, les fétuques et les pâturins, recouvrent environ 24 % de la couverture végétale du globe terrestre. En France, les pelouses totalisent plus d’1 160 000 ha, soit dix fois la taille de Paris, dont 185 000 ha de jardins privés. Leur rôle n’est donc pas négligeable pour l’environnement.

 

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  • La prairie :

 

 

Paysagiste Pays Basque et Paysagiste Landes. La prairie.

 

  • C'est une communauté végétale naturelle ou semi-naturelle composée d'une grande variété d'espèces végétales, notamment des graminées, des herbacées et des fleurs sauvages.

 

  • Les prairies peuvent être présentes dans des habitats naturels tels que les plaines, les collines ou les zones humides, ou être aménagées dans des espaces urbains ou péri-urbains. Contrairement au gazon, les prairies sont souvent laissées plus sauvages, avec une gestion moins intensive. Elles offrent un habitat diversifié pour la faune et la flore locales, favorisent la biodiversité et nécessitent moins d'entretien que le gazon traditionnel.

 

  • Les prairies peuvent être tondues une ou deux fois par an pour éviter l'envahissement des arbustes et des plantes indésirables, mais sinon, elles sont généralement laissées à la nature, permettant aux plantes de pousser et de se développer de manière plus spontanée. Mai de fait de leurs hauteurs, elles sont moins pratiques à l’usage.

 

 

J'adore les prairies, mais dans l'usage des espaces verts, le gazon à lui aussi sa place, plutôt que de les opposer, si on les reconciliés ?

 

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ATOUTS ENVIRONNEMENTAUX DES UNS ET DES AUTRES :

 

 

 

 

  • Premièrement, les gazons contrairement à leurs réputations, contribuent à la qualité de l’air. D’après l’exposé d’Alexandre Carré, chargé de communication du SEMAE, ils sont capables de capter 10 à 12 tonnes de dioxyde de carbone par l’intermédiaire de leur feuillage et de leur système racinaire. A titre comparatif et à surface égale, les gazons permettent une séquestration équivalente à une plantation de conifères âgée de 25 ans.

 

  • A travers leurs stomates, les gazons libèrent de l’oxygène. Le SEMAE a indiqué qu’une pelouse de 230 m² produit l’équivalent des besoins en oxygène d’une famille de 4 personnes.

 

  • Le pouvoir de filtration des gazons est moins connu. Pourtant, via leurs racines et la micro-faune qu’elles abritent, ils ont la capacité de dégrader certains polluants en matières nutritives, avant leur pénétration dans l’aquifère. Les gazons dépoussièrent également l’air. En effet, ils absorbent 3 à 6 fois plus de poussières qu’un sol nu.

 

  • Un paramètre important, la tonte fréquente de ces graminées évite la montée en graines et leurs dispersions limitant ainsi les problèmes d’allergies. Et pour les problèmes de voisinage, sachez que les gazons amortissent les bruits et réduisent ainsi les nuisances sonores de 5 dB dans un environnement proche.

 

  • D’autre part, les gazons, en lieu et place de surfaces autrefois minéralisées (stabilisé, allées de cimetières...), n’impliquent plus d’opérations de désherbage. Et d’une manière générale, plus les couverts engazonnés sont denses, moins les herbes indésirables ont de place pour se développer. Ce qui explique l’importance des regarnissages sur les terrains de sports.

 

  • Enfin, autres aptitudes : les gazons permettent de mieux gérer des espaces extensifs, luttent contre l’érosion, améliorent l’activité biologique des sols et contribuent à la diminution de la température extérieur, et je pense tout naturellement aux cours des écoles trop souvent bétonnées....

 

 

Maintenant, pour les anti-gazon, il existe une solution de plus en plus rependue, la gestion différenciée de espaces. C’est quoi ?

 

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La gestion différenciée des espaces verts :

 

 La gestion différencié des espaces verts permet également de réduire les coûts d'entretien, limitant les interventions humaines.

 

 

  • C'est une approche écologique et innovante qui vise à adapter la gestion des zones vertes en fonction de leurs caractéristiques et de leurs usages, tout en favorisant la biodiversité et en réduisant l'empreinte écologique.

  

  • Plutôt que d'appliquer des pratiques uniformes à tous les espaces verts, cette approche reconnaît la diversité des milieux naturels et urbains, ainsi que les besoins spécifiques des plantes, des animaux et des humains qui les fréquentent.

 

  • L'un des principes fondamentaux de la gestion différenciée est de diviser les espaces verts en différentes zones, en fonction de critères tels que l'usage, la fréquentation, la biodiversité ou encore la disponibilité en ressources hydriques. Chaque zone est alors gérée de manière spécifique, en utilisant des techniques et des pratiques adaptées à ses caractéristiques propres.

 

  • Par exemple, les zones à forte fréquentation humaine, comme les parcs urbains ou les jardins publics, peuvent être aménagées de manière à offrir des espaces de détente et de loisirs, tout en préservant des îlots de nature sauvage plus propices à une plus grande biodiversité. Ces zones peuvent être entretenues de manière plus intensive, avec tonte régulière, taille des arbres et des arbustes, et gestion des déchets.

 

  • En revanche, les zones naturelles ou semi-naturelles, telles que les prairies, les lisières de forêt ou les berges de cours d'eau, peuvent être laissées plus sauvages, avec une gestion plus extensive. On favorisera alors la spontanéité végétale, en limitant les interventions humaines au strict nécessaire pour préserver l'équilibre écologique et favoriser la biodiversité.

 

  • La gestion différenciée des espaces verts offre de nombreux avantages, tant sur le plan écologique que sur le plan social et économique. En favorisant la biodiversité, elle contribue à renforcer les écosystèmes locaux et à préserver la faune et la flore sauvages. Elle permet également de réduire les coûts d'entretien en limitant les interventions humaines et en favorisant des pratiques plus durables et respectueuses de l'environnement.

 

  • Enfin, la gestion différenciée favorise également une meilleure appropriation des espaces verts par les citoyens, en offrant des lieux de nature diversifiés et adaptés à différents usages et besoins. Elle contribue ainsi à améliorer la qualité de vie en ville et à renforcer le lien entre les habitants et leur environnement naturel.

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 Attention à la zone de placement de vos prairies.

 

 Les polinisateurs se comptent sur les calandres de nos autos. Par paysagiste Pays Basque et Paysagiste Landes.

 

  • Il y a quelques années, si vous vous en souvenez, nous avions pu voir fleurir nombre de ronds-points de jachères fleuries du plus bel effet et tout le monde applaudissaient pour ce geste écologique qui remettait un peu de verdure et de fleurs dans nos traversés de paysages bitumées.

 

  • Si vous quitter un instant des yeux vos écran de plus en plus nombreux dans nos habitacles ambulants, vous vous apercevrez que ces prairies fleuries on depuis déserté nos giratoires.

 

  • En effet, si l’idée de départ était pavée de bonnes intentions, attirer les polinisateurs en lieux et place de décors stériles de plus ou moins bon goût… l’effet recherché à était au rendez-vous, et les prairies démontrent là leur rôle dans la biodiversité plus importante que les simples gazons, il s’avéré à la fin que ces plates-bandes placés dans des couloirs de grands passages ont eu pour effet une hécatombe sans précédent dont les victimes, nos chers polinisateurs se comptés par milliard sur les calandres, pares-brises et autres phares, comme le dit la chanson « Entré dans la lumière comme un insecte fou… »

 

  • Comme quoi, en voulant bien faire on peut se tromper ! Alors, avant d’implanter une prairie fleurie, il vous faudra penser à la vie de cette dernière mais aussi à sa mort. En effet, une fois la prairie fanée, il vous faudra supporter la vue de cette dernière couchée au sol, après fauchage, pendant plusieurs semaines avant de la ramasser, l’évacuer et attendre le printemps pour revoir verdir et grandir celle-ci.

 

  • Le fait de laisser l’herbe au sol permettra aux graines de regagner le sol et à la prairie de renaître à nouveau, même si un regarnissage pourra être utile.

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Conclusion, comment le gazon et la prairie sont-ils devenus amis ! :

 

 Paysagiste Pays Basque et paysagsite Landes, Gazon VS Prairie, pourquoi ne pas envisager une combinaison des deux ?

 

 

  • Dans un monde où les débats entre partisans du gazon et défenseurs des prairies peuvent sembler opposés, il est important de reconnaître les mérites de chaque approche et de trouver un équilibre qui puisse contenter tout le monde.

 

  • D'une part, le gazon offre une surface verte et uniforme, idéale pour les espaces de loisirs et les activités récréatives, tout en nécessitant un entretien régulier pour maintenir son aspect soigné. Il constitue un élément esthétique apprécié dans de nombreux environnements urbains et résidentiels, tout en permettant un accès facile et confortable.

 

  • D'autre part, les prairies offrent un refuge naturel pour la biodiversité, favorisant la croissance de plantes indigènes et fournissant un habitat essentiel pour de nombreuses espèces animales et végétales. Leur gestion moins intensive permet de préserver les ressources naturelles, tout en offrant des paysages plus sauvages et diversifiés.

 

  • Plutôt que de privilégier une approche au détriment de l'autre, pourquoi ne pas envisager une combinaison des deux ? En intégrant des zones de gazon soigneusement entretenues pour les activités humaines et des espaces de prairie plus naturels et écologiques, il est possible de créer des environnements verts qui répondent aux besoins à la fois des habitants et de la biodiversité locale et même de l'utiisation de vôtre jardin..

 

  • Cette approche hybride permettrait de concilier les préoccupations esthétiques et pratiques liées au gazon avec les avantages écologiques et sociaux des prairies, offrant ainsi des espaces verts qui bénéficient à tous. En fin de compte, il ne s'agit pas de choisir entre le gazon et la prairie, mais plutôt de trouver un équilibre harmonieux qui valorise la diversité et la richesse de nos paysages urbains et naturels.

 

 

Vous savez maintenant comment gérer au mieux vos espaces verts et choisir entre gazon ou prairie et pourquoi pas les deux ?

 

 Loïc BANCE.  Concepteur de jardin Pays Basque et Sud des Landes.

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Bien vertement : Loïc BANCE. Concepteur de jardin. Pays Basque et Landes.

Loïc BANCE. Concepteur de jardin, Paysagiste Pays BAsque et Sud ddes Landes.

06 69 10 67 26

www.loic-bance.fr